Présentation de Lucie :
Lucie, 31 ans, est une ancienne élève d’EDBS Paris qu’elle a intégré en 2018. Aujourd’hui cheffe de projet chez KWARK EDUCATION, elle revient sur son parcours atypique dans une interview toute en sincérité.Bonjour Lucie. Pouvez-vous nous dire en quoi consiste votre métier actuel ?
J’ai la charge du suivi et de la coordination des projets avec nos clients BtoB dans la production de vidéo de formation. “Mon truc en plus” : le recrutement des comédiens.
Comment se déroule une journée type en tant que cheffe de projet ?
9h45 réunion avec toute l’équipe des chefs de projet, puis je réponds à mes mails. En réalité, après ça, aucune journée ne se ressemble. J’ai la charge du suivi de plusieurs projets, tous plus ou moins différents, de par le client, le besoin et les urgences.
Quelles sont d’après vous les qualités pour travailler dans la communication ?
L’organisation. Il faut également savoir être réactif et prendre des décisions. Nous travaillons sur plusieurs projets avec différentes étapes à respecter. Sur chacune de ces étapes, nous sommes amenés à collaborer avec plusieurs personnes comme les motions designer, les cadreurs, les scénaristes, les comédiens, les auteurs des contenus… Nous sommes donc sollicités toute la journée, sur différents points, par différentes personnes, qui travaillent toutes, elles aussi, sur des projets différents. Il faut savoir se remettre très vite dans le contexte.
En quoi votre activité professionnelle vous plaît-elle ?
On ne s’ennuie jamais ! 🙂 J’aime les responsabilités, mais aussi le contact humain, les échanges avec les différentes équipes, prestataires et clients, c’est très varié et j’adore ça !
Comment s’est déroulée votre expérience aux Etats-Unis, en Californie ? Que vous a-t-elle apporté (personnellement et professionnellement) ?
J’ai été au pair aux Etats-Unis, c’était une expérience très enrichissante. Cette expérience m’a permis de développer mon ouverture d’esprit, ma détermination et mon ambition pour mes projets futurs. C’est après cette expérience que j’ai décidé de reprendre mes études dans la communication. Quand on se retrouve dans un pays que l’on ne connaît pas, avec des gens qu’on ne connaît pas, mais qu’on ne s’est jamais senti aussi bien, on comprend qu’il y a certaines choses à changer quand on rentrera.
Avant d’intégrer EDBS, votre parcours peut être qualifié d’atypique et de courageux, pourriez-vous nous le raconter ?
J’ai effectivement fait une reconversion professionnelle. Avant d’intégrer EDBS-Paris, j’ai été esthéticienne pendant quelques années. Je savais que ce ne serait pas mon métier pour toute une vie, mais nous sommes en France, et sans justifier d’un diplôme c’est très compliqué de changer de voie. Alors, je me suis lancée, et j’ai eu raison 🙂
Je vois que vous êtes passionnée par la photographie, comment est née cette passion ?
J’ai toujours aimé prendre des photos et créer des souvenirs, mais ma vraie passion est née en 2015, quand je suis partie habiter aux Etats-Unis. J’avais envie de tout photographier, et pour la première fois j’avais envie de progresser. Ma famille d’accueil m’a offert mon premier reflex, un Canon, et depuis je n’arrête pas.
Avez-vous une anecdote cocasse à nous raconter ? (sur une réunion, premier entretien, avec des clients/partenaires ou à EDBS)
J’en ai une assez cocasse. Lors d’un entretien pour une grande marque de cosmétique, nous avons clairement passé 45 minutes à parler de mes origines, de l’Espagne et de mon nom de famille. C’est tout !
J’ai aussi envie de vous raconter une autre anecdote, moins cocasse, mais très marquante ! Début 2020, nous avons eu la chance d’assister à une conférence à l’école avec Nita Wiggins. J’ai adoré cette conférence et cette femme. À la suite du covid qui débarque dans nos vies, je perds mon stage de deuxième année qui devait commencer 3 semaines plus tard. Je suis donc confinée et sans stage.
Quelques mois plus tard une opportunité s’offre à moi, je décroche un stage avec Nita. Je vais travailler avec elle tout l’été. Génial ! Elle m’apprend énormément de choses, je parle anglais, nous organisons des shootings photo pour alimenter ses réseaux sociaux. Puis, en 2022, Nita sort la deuxième édition de son livre, et elle m’apprend que son éditrice a choisi une de mes photos pour illustrer ce livre. Il y a donc la photo et mon nom affiché dans son livre. Je me sens très flattée !
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui suivent cette formation ?
Osez et restez ouvert à toutes les opportunités qui s’offrent à vous !